Press Releases on
TIBET
04/10/2003 | SINTESI SEMINARIO EUROPEO “PER IL TIBET, L’ULTIMA CHANCE?”
30/09/2003 | PER IL TIBET, ULTIMA CHANCE?
24/09/2003 | TIBET: POUR LE DALAÏ-LAMA IL NE RESTE QUE DEUX OU TROIS ANS POUR UNE SOLUTION PACIFIQUE ! L'UE ENTEND-ELLE PESER DE TOUT SON POIDS POUR AMENER LES AUTORITES CHINOISES A NEGOCIER ?
24/09/2003 | TIBET: ACCORDING TO THE DALAI-LAMA, THERE ARE ONLY TWO OR THREE YEARS LEFT TO REACH A PEACEFUL SOLUTION! DOES THE EU INTEND TO USE ALL ITS WEIGHT TO BRING THE CHINESE AUTHORITIES TO THE NEGOTIATING TABLE?
24/09/2003 | TIBET: PER IL DALAI-LAMA RIMANGONO SOLO DUE O TRE ANNI PER UNA SOLUZIONE PACIFICA. L'UE INTENDE USARE TUTTA LA SUA INFLUENZA PER SPINGERE LE AUTORITÀ CINESI AL NEGOZIATO?
25/08/2003 | TIBET: UNESCO URGE CHINA TO REVIEW URBAN DEVELOPMENT PLAN OF LHASA
25/08/2003 | TIBET: L’UNESCO DEMANDE A LA CHINE DE REVOIR D’URGENCE LE PLAN DE DEVELOPPEMENT URBAIN DE LHASSA. QUE FAIT LA COMMISSION ?
25/08/2003 | TIBET: L’UNESCO CHIEDE ALLA CINA DI RIVEDERE D'URGENZA IL PIANO DI SVILUPPO DI LHASA. COSA FA LA COMMISSIONE EUROPEA?
07/07/2003 | SINTESI INCONTRO PUBBLICO “QUALE FUTURO PER IL TIBET, QUALE FUTURO PER LA CAUSA TIBETANA?”
07/07/2003 | SINTESI INCONTRO PUBBLICO “QUALE FUTURO PER IL TIBET, QUALE FUTURO PER LA CAUSA TIBETANA?”

>>>more Press Releases on TIBET
 

Relations Chine-Tibet: un entretien avec le dalaï-lama

25/08/2003 | Le Figaro | TIBET |
Propos recueillis par Marie-France Calle
Les négociations entre les représentants du dalaï-lama et Pékin étaient restées au point mort pendant près de dix ans. Les contacts ont récemment repris. Dans un entretien accordé au Figaro, le dalaï-lama, qui doit se rendre début octobre en France, « espère qu'il y en aura d'autres et qu'ils déboucheront sur des discussions sérieuses », sans toutefois se bercer d'illusions. « Pour l'instant, sur le fond, analyse-t-il, il n'y a rien de nouveau. Depuis les années 80, nous demandons l'autodétermination et non plus l'indépendance. Les Chinois le savent très bien. »

Si les Chinois continuent à faire la sourde oreille en considérant que les conditions qu'ils posent à l'aboutissement des discussions ne sont pas remplies, le dalaï-lama estime qu'il ne pourra plus défendre sa position pour une « voie médiane », celle de l'autonomie dans un ensemble chinois.

« Les organisations de la jeunesse tibétaine veulent clairement l'indépendance, constate-t-il. Elles ne sont pas d'accord avec moi. Mais nous ne sommes pas en conflit pour autant », affirme-t-il, tout en laissant entendre qu'une telle situation pourrait ne pas durer.

« Pour être honnête, nous déclare-t-il, si mon approche échouait, ces jeunes seraient tout à fait en droit de reprendre le flambeau et de réclamer l'indépendance. » La sérénité du guide spirituel du peuple tibétain en exil semble s'émousser lorsqu'il confie: « Il faut être patient. La reprise des contacts avec la Chine remonte à un an à peine. Mais, si dans deux ou trois ans cela ne donne aucun résultat, il me sera difficile d'expliquer aux jeunes le bien-fondé de la « voie médiane ». Le dalaï-lama n'en reste pas moins totalement fidèle à ses principes de non-violence. Si la voie de la violence devait s'imposer, « je me retirerais de la vie politique », nous confie-t-il.

Le dalaï-lama: "Deux ou trois ans pour réussir"


Dharamsala. Depuis septembre dernier, vous avez dépêché en Chine à deux reprises des émissaires du gouvernement du Tibet en exil. Une cadence accélérée alors que les négociations entre Dharamsala et Pékin étaient restées au point mort pendant près de dix ans. Peut-on parler d'une nouvelle percée dans la résolution du problème tibétain ?

Le dalaï-lama. - La reprise de contacts directs avec Pékin est importante en soi mais il ne s'agit pas pour autant d'une reprise des négociations. En fait, la seule vraie percée dans la résolution du problème tibétain a eu lieu dans les années 80. Malheureusement, les choses n'ont guère évolué depuis. Le dialogue avec les responsables chinois s'est même interrompu en 1993. Nous nous réjouissons donc de ce nouveau tête à tête avec la Chine. D'autant que selon nos émissaires, les rencontres se sont déroulées dans un climat très amical. Nous espérons qu'il y en aura d'autres et qu'elles déboucheront sur des discussions sérieuses. Pour l'instant, sur le fond, il n'y a rien de nouveau. Depuis les années 80, nous demandons l'autodétermination et non plus l'indépendance. Les Chinois le savent très bien.

Les Chinois ne semblent pas prêts, cependant, à renoncer aux trois conditions qu'ils ont fixées comme préalable à la reprise de véritables négociations. Jusqu'où êtes-vous prêts à aller pour les ramener à la table des négociations ?

J'estime que ces préconditions sont déjà remplies. Les Chinois demandent que nous reconnaissions publiquement le Tibet comme faisant partie intégrante de la République populaire de Chine. C'est déjà fait, puisque nous avons renoncé à demander l'indépendance, comme je viens de le dire. Pour ce qui est de la place du Tibet par rapport à la Chine au cours des siècles passés, c'est aux historiens d'en juger, c'est à eux de faire valoir que le Tibet a toujours été un pays indépendant. Mais le passé est le passé. Aujourd'hui, la réalité est autre et il faut avancer en tenant compte de cette réalité.

La deuxième condition posée par Pékin est que les Tibétains renoncent à toute activité anti-chinoise. En fait, nous n'en menons aucune. Nous nous bornons à protester contre les violations des Droits de l'homme perpétrées par le régime de Pékin au Tibet, contre les persécutions et les humiliations infligées à notre peuple.

La troisième condition implique que les Tibétains reconnaissent Taiwan comme étant une province chinoise. Or, nous n'entretenons aucune relation avec les autorités indépendantes de Taïwan. A une certaine époque, j'avais même conseillé aux responsables taïwanais de garder le contact avec la Chine. Mais pour tout dire, Taïwan ne nous concerne pas. Bref, les autorités chinoises devraient réaliser que ces trois conditions préalables sont un faux problème et qu'elles ne devraient pas être un obstacle à la reprise des négociations.

Pour nous, le vrai problème, ce sont les conditions de vie du peuple tibétain et notre principal objectif est de les améliorer. La situation économique se détériore de plus en plus au Tibet. Les Chinois s'y implantent aussi massivement afin de diluer la culture tibétaine. Le régime de Pékin impose des restrictions à l'éducation de nos enfants. Ces mêmes enfants en arrivent d'eux-mêmes à préférer apprendre le chinois plutôt que le tibétain car ils savent que sinon, ils ne trouveront pas d'emploi.

En optant pour l'autonomie, vous avez choisi une « voie médiane » qui est loin de faire l'unanimité parmi les Tibétains. Comment gérer cela ?

Les organisations de la jeunesse tibétaine veulent clairement l'indépendance, c'est vrai. Elles ne sont pas d'accord avec moi. Mais nous ne sommes pas en conflit pour autant. Et, pour être honnête, si mon approche échouait, ces jeunes seraient tout à fait en droit de reprendre le flambeau et de réclamer l'indépendance.

Combien de temps vous donnez-vous pour réussir ?

Il faut être patient. La reprise des contacts avec la Chine remonte à un an à peine. Mais si dans deux ou trois ans cela ne donne aucun résultat, il me sera difficile d'expliquer aux jeunes le bien-fondé de la « voie médiane ». J'espère encore réussir cependant. Mon message est clair : si le gouvernement chinois respecte notre culture, nos droits fondamentaux, nous serons satisfaits. Et si, de leur côté, le peuple chinois se laisse tant soit peu gagner par la spiritualité tibétaine, il y aura un profit mutuel. On observe déjà un regain du bouddhisme en République populaire de Chine. Et j'ai vu ici même des Chinois pleurer en prenant conscience de la conduite de leur pays vis-à-vis du Tibet et des Tibétains.

Vous êtes un adepte de la non-violence, certains Tibétains ne sont pas d'accord sur ce point-là non plus.

Peu de Tibétains prônent le recours à la violence. Même le Tibetan Youth Congress (TYC), tout en étant pour l'indépendance, n'y est pas favorable. Si cela devait arriver, je me retirerais de la vie politique. Je suis d'ailleurs déjà à moitié à la retraite depuis que le gouvernement en exil a été formé, il y a deux ans. C'est lui qui est en charge du problème tibétain maintenant, même si le premier ministre continue de me soumettre toutes ses décisions.

N'est-ce pas très difficile d'être à la fois un leader politique et un chef spirituel ?

Je ne suis un leader politique que parce que je défends la cause nationale du Tibet. La politique politicienne ne m'intéresse pas. D'ailleurs, quand le temps sera venu de rentrer au Tibet, je renoncerai à toutes mes responsabilités politiques. Les moines n'ont pas vocation à se mêler de politique politicienne; ils ne devraient pas prendre parti lors des élections par exemple. Je pense souvent au Mahatma Gandhi. Il a certes été le personnage clé de l'Indépendance de l'Inde, mais, d'une certaine manière, il est resté au-dessus des querelles politiques.

Programm written in PHP by Mihai Romanciuc, powered by Apache and MYSQL on Linux
Other articles on TIBET
07/10/2003 | AFP
Dalai Lama to return to France to give Buddhist teachings
07/10/2003 | Libération
Le dalaï-lama et les hypocrites
07/10/2003 | Liberation
Le dalaï-lama et les hypocrites
06/10/2003 | RFA
TIBETAN MONK KNEW HE WOULDN'T LIVE LONG
06/10/2003 | France-Tibet
Un Moine tibétain meurt consécutivement à des tortures le 1er Octobre 2003.
04/10/2003 | AFP
Mort d'un jeune moine tibétain condamné en 2002 à neufans de prison
03/10/2003 | RFA
EX-POLITICAL PRISONER FROM TIBET DIES SUDDENLY
01/10/2003 | L'Opinione
L’incognita del terrorismo tibetano giovanile
15/09/2003 | Prima News
Release of Tibetan political prisoner
11/09/2003 | EP Tibet Intergroup
EUROPEAN PARLIAMENT FORUM ON TIBET: EU RESPONSE TO SINO-TIBETAN DIALOGUE
11/09/2003 | Guardian Weekly
Dalai Lama believes exile will end soon
06/09/2003 | Corriere della Sera
«So che rivedrò il mio Tibet»
05/09/2003 | The Guardian
'I'm very, very optimistic'
05/09/2003 | The Guardian
Dalai Lama eyes end to 45-year exile
26/08/2003 | ANSA
CINA: TIBET. IL POTALA, REGGIA MITICA SENZA IL SUO DIO-RE, TRASFORMATO IN MUSEO, MA PROVE DIALOGO FRA PECHINO E DALAI LAMA
>>>more articles on TIBET